Читать книгу Французский с Проспером Мериме. Кармен / Prosper Mérimée. Carmen онлайн | страница 3

Me trouvant en Andalousie au commencement de l’automne de 1830 , je fis une assez longue excursion pour éclaircir les doutes qui me restaient encore . Un mémoire que je publierai prochainement ne laissera plus, je l’espère , aucune incertitude dans l’esprit de tous les archéologues de bonne foi . En attendant que ma dissertation résolve enfin le problème géographique qui tient toute l’Europe savante en suspens , je veux vous raconter une petite histoire ; elle ne préjuge rien sur l’intéressante question de l’emplacement de Munda

Me trouvant en Andalousie au commencement de l’automne de 1830, je fis une assez longue excursion pour éclaircir les doutes qui me restaient encore. Un mémoire que je publierai prochainement ne laissera plus, je l’espère, aucune incertitude dans l’esprit de tous les archéologues de bonne foi. En attendant que ma dissertation résolve enfin le problème géographique qui tient toute l’Europe savante en suspens, je veux vous raconter une petite histoire; elle ne préjuge rien sur l’intéressante question de l’emplacement de Munda.

J’avais loué à Cordoue un guide et deux chevaux , et m’étais mis en campagne avec les Commentaires de César et quelques chemises pour tout bagage . Certain jour, errant dans la partie élevée de la plaine de Cachena , harassé de fatigue, mourant de soif , brûlé par un soleil de plomb , je donnais au diable de bon cœur César et les fils de Pompée , lorsque j’aperçus, assez loin du sentier que je suivais , une petite pelouse verte parsemée de joncs et de roseaux . Cela m’annonçait le voisinage d’une source

J’avais loué à Cordoue un guide et deux chevaux, et m’étais mis en campagne avec les Commentaires de César et quelques chemises pour tout bagage. Certain jour, errant dans la partie élevée de la plaine de Cachena, harassé de fatigue, mourant de soif, brûlé par un soleil de plomb, je donnais au diable de bon cœur César et les fils de Pompée, lorsque j’aperçus, assez loin du sentier que je suivais, une petite pelouse verte parsemée de joncs et de roseaux. Cela m’annonçait le voisinage d’une source.


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